1. |
Chaque Matin
03:16
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Chaque matin je me réveille un peu plus sourd
Rien qu’a voir le dédale qui m’entoure
Je déplace une clope écrasée
Dont le parfum résume l’ambition de mes journées
Je baille un peu je m’étire
Tous mes slips sont sales
Si ça ne tenait qu’à moi nous passerions tous au pagne
Je rassemble ma tête
Enjambe l’escalier
Ma voisine me rappelle qu’il faut fermer la porte à clef
J’imagine un instant
Lui dire de cette façon
« Je sais que la roue tourne, je joue cette carte à fond. »
Mais bien sûr je la ferme
Et boucle les deux tours
Quand ma voisine couve son syndrome des deux tours
Elle nage dans ses incertitudes
On nage dans nos incertitudes
Y a moins de vols qu’avant
J’en suis persuadé
Ma voisine me raconte ce que les média nous chantent et
Je la plains d’un côté
De ne pas se rendre compte
Que c’est pas des paumés qui créent le zéros sur son compte
Je m’amuse à l’idée
Que les puissants de ce monde
Impactent ma journée dès ses premières secondes
Qu’est-ce qu’ils nous laissent au fond
Qu’est-ce qu’ils reste aux nations
Ma voisine s’en va et je continue ma chanson
Refrain
Ils nagent dans nos incertitudes
Et savent faire du monde une page de pub
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2. |
Des Tours Et Des Tours
04:50
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En attendant que tes genoux me laissent tranquille
Et que mes deux joues embrassent des filles
J'irais marcher le long des golfs clairs
En attendant que mes lèvres retrouve à l'amour
Le goût d'un millésime je boirais de la bière
En attendant que passent le jour et la nuit et le jour et la nuit
Je fais des tours tes bras dans ma cours m'obsèdent m'obsèdent
En attendant que passent le jour et la nuit et le jour et la nuit
Je fais des tours des tours et des tours et des tours sans trêves
Refrain Tu me disais des fois y en a un
Qui se prend le choux
Et t'avais raison
Tu me disait toujours y en a un
Qui s'accroche à la roue
Et t'avais raison
J'ai retapissé de mégots les graines que tu laisse chez moi
Quitte à pisser sur mon égo j'y met les formes tu le vois
Toi la chimère vagabonde je te consume dans ma blonde
Entre mes mains fument des rêves et ma raison au second plan
Célèbre ses pompes funèbres les oraisons parlent du temps
où nous jouissions des secondes mais rien ne reviens d'outre-tombe
Refrain
Tu viens te matérialiser dans mon appart à moi
pourquoi ai-je à imaginer tout ce panorama
Tu viens hanter mes nuits mes jours mes files d'attentes au caisse
Et tu sais me faire la coure dans mes instant d'ivresse
T'es la belle fille des romans la drogue au milieux des tourments
L'alibi de mes solitudes mes songes quand la vie est rude
Ouais tu m'emmerde à point ferme
Depuis que m'encombre tes germes
Refrain
T'avais raison
Qua passent le jour et la nuit et le jour et la nuit
Des tours et des tours et des tours sans trêves
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3. |
La Mêlée
03:47
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Y a un gredin un collègue un amis un vaurien un père et puis tous ceux du passé
Qui l'approchent uns à uns au bar au taf en pleine rue et au terrasses des cafés
Entre la cours et la course c'est pas toujours facile de savoir bien les distinguer
Nous on voit ça de la touche on se dit c'est des ouf les mecs ne savent pas s'arrêter
Tiens c'est la quilles ils rangent les broutilles
Et s'accordent une pose Heu Laura faut qu'on cause
Putain Lucien t'a pas compris combien
C'est tout pourris quand tu crois qu'il faut que l'on ose
Un autre idiot qu'a pris son numéro
Voudrais la retrouver "je suis en ville, venez"
Et au bar l'ami lui joue des symphonie
Et tente après deux vers de l'embrasser
Pendant ce temps c'lui qu'était beau avant
Lui fait des regards noirs accoudé au comptoir
Et le père de famille qu'a sa femme qui l'engueule
Fait mine de pas la voir en jetant des coup d'œil
Refrain Dans les bras de Morphée
C'est la nuit s'effacent les ennuis
c'est bien l'oreiller qui peu diluer les envies
Les yeux clos chaque mot se réduits
laissant au cœur un instant de répits
Démêlant ronces et fossés entreposés au sein des chemins escarpés de sa vie
Chambellan gueux et carrosse ont trouvé le dont de se frotter au bois de son parvis
Quand la mêlée des amants trébuche en grommelant des promesse et des gestes interdit
Elle s'enfuit était-ce elle qui fait l'étincelle ou qui subit
"Dans mes bras" "non merci"
"Juste une fois" "ça suffit"
Sont des choses qu'on entend en journée
Et l'autre idiot use de son numéro
"Je suis toujours en ville tu peux toujours passer"
"Laura juste une fois et on sera potes pareille"
"Arête un peu ton chars ça peut pas être pareille
Lâchez moi la grappe j'ai juste envie d'être moi
J'ai juste envie d'un soir pouvoir crier tout ça
Laissez mon corps et ma voie laissez moi être là
Sans attirer vos tas de paroles et d'envies
Laissez moi séjourner profiter des journées
M'épanouir et pouvoir écouter mes souhaits
Laissez moi séjourner
Profiter des journées"
refrain
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4. |
La Route
04:11
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On voudrait que les vieux sachent nous montrer la route, or faire
Un pas dans notre monde est devenu un travail d’orfèvre
Quand j’avais sous les yeux les deux mains de mon père
Il me disait petit la vie se contient dans un verre
Le mien est vide donne le tien, c’est moi qui sert
Préserves le, le temps est court
Quand j’avais sous les yeux les deux mains de mon père
Alité le vieux soufflait ces derniers mots sur terre
Ma mère tout en prenant ses mains se tourna pour me dire Ce qui traversait son esprit pour ne pas trop souffrir
Il voulait être de ceux qui ne s’empêtrent
Entre les mots des dominants et les ragots sous les fenêtres
Il voulait être, être sans paraître
Il a donné au jour le jour
Il ignorait les intérêts du monde des affaires
Et méprisais ce qui pouvait justifier une guerre
Non il n’avait pas de rancœur envers les inconnus
Non il n’avait pas le grand cœur qu’il aurait tant voulus
On voudrait être ceux qui montrent la route, or faire
Un pas dans notre monde est devenu un travail d’orfèvre
Il est rare que l’un de nous évolue les yeux ouverts
On voudrait être heureux et ça depuis l’âge de pierre
On n’a pas besoin de conscience, on a besoin d’être fiers
On voudrait être deux et puis aller tant qu’à faire
On pourrait tenter ce qui peut être me fera père
On voudrait être ceux qui ne s’empêtrent
Entre les mots des dominants et les ragots sous les fenêtres
On voudrait être, ceux qui sans paraître,
Se retrouveront au grand jour sans avoir à battre en retraite
Passent le temps et mon avis s’est forgé avec l’âge
J’ai vu s’imprégner les soucis au long de mes rivages
De mon vivant je n’ai pas vu les grands glaciers d’antan
Ne laissant que larmes aux rochers, ces ruisseaux haletants Et j’ai pleuré sur mes faiblesses, mes sanglots engloutissent Comme une vague qui s'affaisse mes illusions candides
A travailler sans rien changer je n’ai pris que des rides
Mes mains usées par les années voudraient qu’on en finisse
On voudrait que les jeunes sachent trouver leurs routes
Mon enfant, quand tes mains tiennent ce qu’il reste des miennes
Il y a là comme un espoir, je ne veux plus de peine
Apercevoir le vide aride tout au fond de mon verre
Me donne envie d’envisager un travail d’orfèvre
Pour ces tonnes d’eau qui s’érodent je pardonne à mon père Pour l’ingérence qui rôde je pardonne à mes pairs
J’ai voulu porter le fardeau comme l’ont voulu les miens
Et j’aimerais que mes regrets ne deviennent pas les tiens
J’espère qu’avant de partir vous saurez démontrer
Qu’une harmonie sur notre terre pourrait bien exister
Je sais que tu n’auras pas de rancœur envers les inconnus
Il te faudra avoir le cœur que nous eûmes tant voulu
Désormais sur mon lit de mort je dépose les roses
A tes pieds, prends soin de ton verre, que ta vie soit grandiose
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5. |
Les Bords de l'Erdre
03:57
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Je non-fume au matin
Et du matin jusqu'au soir
Je non-fume l'air de rien
Et m'efforce d'y croire
En CDI pour le bien
Une liberté provisoire
Une promesse en satin
Face à des monstres d'ivoires
Refrain Non fumons sur les bords de l'Erdre
Les bords de l'Erdre
Je parle aux gens bouche ouverte
Je leurs dévoile ma gorge
Et j'ajoute à ma silhouette
Une halène au sucre d'orge
Viens dans mon souffle un instant
J'ai aperçu tes mains qui tremblent
Qu'elle s'accrochent à mes vêtements
Non-fumons oui mais non-fumons ensemble
Refrain
Avant je non-fumais déjà assez souvent
Mais maintenant c'est tout le temps
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6. |
Soussouéou
02:57
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J'aimerai revoir la pleine de Soussouéou
Qu'au matin la brume se lève à Soussouéou
Le Soleil pyrénéen de Soussouéou
Ne s'apprécie qu'en étant à Soussouéou
Houhou (refrain)
J'aimerai revoir la pleine de Soussouéou
Que l'enfant qui se promenait à Soussouéou
Y retrouve les dimanche à Soussouéou
Où il était un comanche de Soussouéou
Refrain
Il était *3
Il était le plus grand
Le plus grand
Le plus grand des enfants
bis
Refrain
J'aimerai revoir la plaine
Il était beau
Beau comme un oiseau *3
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7. |
Sans Peur (Bonus)
02:27
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Société de pacotilles
Des présidents passent et renaissent
Beaux de larmes de crocodiles
Je préfère quand je dors
La police tue
Les géants s'invitent à ma table
Et je les vomi comme je peux
Demain je pars à Nantes
Mon cœur en parapente
Glane des mauvais rêves
Guettant trêves et lumières
Je n'apprécie pas la pénombre
Il est si froid cette univers
Je l'ai su auprès de ma blonde
À présent j'aime l'air
Le monde est déjà dur
Il est bon de te voir X2
Le monde est déjà dur
Allons dans l'air du soir
Je veux vivre la fin du monde avec toi
Voir l'humain tomber tapis dans le fin fond de tes beaux draps
Et merde si les femmes brulent
Que ne brulent pas tes bras X2
Et merde si les femmes brulent
Tu mérites mieux que ça
Qu'on pousse un peu le ciel s'il est si peint de sombre
Qu'on rôde au loin de ses tranchées de ses beautés nauséabondes Ho
Qu'on triche après tout c'est le jeu
Qu'on trace un trait qu'on s'allège
Des crasses entachées de la ville et de ses billets bleus
J'benne d'un coup dans mes démons comme un débile
Et je sais que c'est pas comme ça que ça marche
Et qu'ça ça ne sert pas à grand chose
Je te quitte aux matin tu dors
J'ai les deux pieds lourd
à rêver d'un matin sans peur
J'avoue j'ai prié pour
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